Prieuré de Lamothe-Barentin sous le vocable de Sainte-Anne
Com. Lamothe
Haute Loire (43100)
Diocèse de Saint-Flour, constitué aux dépens de Clermont en 1318
Autres prieurés de la Haute Loire:
Sainte-Florine :Com. Sainte-Florine, 43250, Cant. Auzon, Haute-Loire, Diocèse de Clermont
Brioude : Saint-Joseph de Brioude (Haute Loire), Commune de Brioude, Chef-lieu d’arrondissement, Haute Loire (43100)
I – Sources manuscrites
A.D. Maine-et-Loire
Rien
II – Bibliographie
BLANC Alphonse, Le couvent de Fontevraud à Brioude, Almanach de Brioude, 1942.
LESPINASSE Julien abbé, Chroniques du Brivarois, Un peu d’histoire locale, Ed. Almanach de Brioude, pp. 37-39.
RELIGIEUSES de Boulaur exilées à Vera, Histoire de l’ordre de Fontevrault (1100-1908), Ed. Cocharaux, Auch, tome III, 1911, p. 238.
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Lamothe est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans la région, le premier monastère fontevriste est établi à Esteil (Puy-de-Dôme), sur les hauteurs dominant Jumeaux. En 1201, une religieuse de ce couvent, fille d’un comte d’Auvergne, nommée Sybille, fit construire un autre couvent de son ordre en un lieu appelé « Seveirag » qui depuis a pris le nom de Sainte-Florine (Haute-Loire). Du monastère de Sainte-Florine sont sorties les fondatrices de trois autres prieurés fontevristes :
-Brioude (Haute-Loire), en 1644, diocèse de Saint-Flour, sous le vocable de Saint-Joseph[1]
-Nonette (Puy-de-Dôme), en 1657, diocèse de Clermont
-Lamothe (Haute-Loire), en 1688, diocèse de Saint-Flour, sous le vocable de Sainte-Anne[2]
Fondation
Le dimanche 20 octobre 1688, on établit le couvent de Lamothe au lieu de Lamothe-Barentin où sont envoyées Mme de Baïl pour prieure, Mmes de Salles et Joseph des Touches, religieuses professes de Sainte-Florine, ainsi que les sœurs converses Lave et sœur Jeanne, cette dernière native de Lamothe[3][4].
Elles s’installent en face du château de Lamothe – séparé par un ravin dans lequel les maisons du bourg sont serrées – dans la maison de campagne des sœurs de Saint-Joseph de Brioude.
14 avril 1734 : au parloir du couvent de Lamothe-Barentin, les moniales reconnaissent devoir à Antoine Perrier, marchand boucher à Brioude, la somme de 1 700 livres pour fourniture de viande de boucherie que le dit Perrier a fait pendant 7 ans. Pour le paiement de cette somme, les religieuses ont baillé la métairie du Poux dans la paroisse de Saint-Bauzire, consistant en bois, taillis, prés, champs vignes, pour le temps de 9 ans à partir du jour de l’acte pour 9 ans : ont signé « Sœur Désolières, prieure ; sœur de la Farge, prieure du cloître ; sœur Bessaire, discrète ; sœur Brunet ; sœur de Chassignolles ; sœur du Breuil ; sœur Chassagne, dépositaire ; sœur de Lauriac ; sœur Bouchot, boursière ; sœur Vairon, sœur de Ronzières[5]. Ces 11 sœurs seront réunies à la communauté de Brioude en 1748.

du ravin face au château de Lamothe. Photo JGE 2022
1748 : sous l’initiative de Mgr de Ribeyre, évêque de Saint-Flour, l’abbesse ordonne la réunion du prieuré Sainte-Anne de Lamothe à celui de Brioude. Cette réunion a lieu au mois de juillet 1748.
Bail de Lamothe
En 1754, les moniales de Brioude donnent à titre de rente foncière à Pierre Peyron de Lamothe moyennant une rente foncière annuelle de 40 livres, les bâtiments et enclos qu’elles possédaient à Lamothe. L’acte est reçu par le notaire Mr Thomas, notaire royal à Brioude.
Durant 20 ans, il jouit des immeubles, comme il n’a pas fait confirmé le bail à rente par l’abbesse de Fontevraud, le père Duclos, l’un des visiteurs de l’Ordre, le fait assigner par la sénéchaussée de Riom et par sentence du 10 août 1774, le bail est déclaré comme nul et Peyron condamné à se désister des immeubles[6].
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Prieures
Nom | Date | |
De Baïl | 1688 | Religieuses de Boulaur, p. 238 |
Désolières | 1734 | Religieuses de Boulaur, p. 239 |
[1] LESPINASSE Julien abbé, Chroniques du Brivarois, Un peu d’histoire locale, Ed. « Almanach de Brioude », pp. 37-39.
[2] RELIGIEUSES de Boulaur exilées à Vera, Histoire de l’ordre de Fontevrault (1100-1908), p. 238.
[3] RELIGIEUSES de Boulaur exilées à Vera, Histoire de l’ordre de Fontevrault (1100-1908), p. 238.
[4] TIXIDE Denis, op. cit., pp. 22-35.
[5] RELIGIEUSES de Boulaur exilées à Vera, op. cit., pp. 238-239.
[6] RELIGIEUSES de Boulaur exilées à Vera, op. cit., p. 238.