Prieuré fontevriste de La Fimaire

Alias La Fumoire

Saint-Antoine

Com. Montournais

Cant. Pouzauges

Arr. Fontenay-le-Comte

Vendée

Diocèse de Poitiers (XIIe siècle)

1317 : Diocèse de Luçon aux dépens de Poitiers

Autres prieurés et domaines de la Vendée

Ardelon ou Ardillon, com. Saint-Gervais, cant. Beauvoir-sur-Mer, arr. Sables d’ Olonne. Dépend de La Lande-en-Beauchêne. Domaine

Bèhes, com. Saint-Valérien, cant. L’ Hermenault. Fondé après 1149, devenu domaine

Bois-Goyer, com. Mouchamps, cant. Les Herbiers. Fondé sous Pétronille de Chemillé. Devenu domaine

La Bruère, com. Puy-de-Serre, cant. Saint-Hilaire des Loges. Fondé après 1149, devenu domaine

Les Cerisiers, com. Fougeré, cant. La Roche-sur-Yon. Fondé sous Pétronille de Chemillé. Prieuré

La Leue, com. La Réorthe, cant. Sainte-Hermine. Fondé sous Pétronille de Chemillé.Devenu domaine

Libaud, com. La Réorthe, cant. Sainte-Hermine. Fondé sous Pétronille de Chemillé.Devenu domaine

Saint-Juire-aux-Bois, com. Saint-Juire-aux-Bois, cant. Sainte-Hermine. Fondé après 1149. Domaine ? Aucune mention à la Révolution

La Pignardière, Saint-Mars-des-Prés, com. Chantonnay, cant. Chantonnay. Fondé après 1149. Devenu domaine

Saint-Sauveur de Montaigu, com. Montaigu, cant. et arr. La Roche-sur-Yon. Fondé en 1642. Prieuré

Aucune mention dans Bienvenu, Aussibal, Bienvenu cartulaire, Brahim

Plan des prieurés fontevristes de Vendée. JGE 2022

I – Archives manuscrites

A.D. Maine-et-Loire

Série H

143 H 1. Aveux et déclarations – 1547-1776

143 H 2. Administration du domaine – 1467-1785

143 H 3. Rentes – 1323-1776

143 H 4. Censifs; terriers ; état des rentes – 1423-1776 

II – Bibliographie

BEAUNIER-BESSE, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t.III, p. 188

CHAIGNEAU, Une seigneurie poitevine aux XIVe et XVe siècles, le prieuré fontevriste de La Fimaire, Mémoire de maîtrise, Université de Nantes, 1968.

COTTINEAU Dom L H, Répertoire topo bibliographique des abbayes et prieurés, t. I, 1935-1938, p. 1143.

LARDIER Jean, Thresor de l’Ordre de Font-Evraud, 3 volumes, 1649, lettre F, p. 181.

NICQUET (H), Histoire de l’Ordre de Fontevrault, Paris, 1642, p. 479.

POULAIN Jean, Dictionnaire de l’Ordre Fontevriste, C.C.O, Abbaye de Fontevraud, Janvier 2000, p. 63.

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Domaine[1] de La Fimaire alias La Fumoire

La Fimaire est signalé par Beaunier dans son répertoire des abbayes et prieurés de la province ecclésiastique de Bordeaux comme appartenant à Fontevrault. Cottineau précise La Fimaire alias La Fumoire, « Saint-Antoine ».

Au Moyen Age, le village est le domaine d’un domaine fontevriste qui possédait une chapelle et trois moulins.

Le domaine est d’abord géré par des frères fontevristes :

1446 : les frères Pierre Pichon et Philippe Joyau, gouvernent la Fimaire[2].

Sous Marie de Bretagne (1457-1477)

En France, à la pauvreté matérielle s’ajoutent l’absence de vocations et l’insubordination des religieux et des moniales. En 1460, la plupart des prieurés ne comptent plus que 2 à 5 religieuses et 1 à 2 religieux. Certains sont complètement abandonnés. Il faudra attendre Marie de Bretagne (1457-1477) pour qu’un mouvement de réforme s’ébauche. Elle va se faire aider surtout par Guillaume de Bailleul, religieux vicaire général de l’abbesse puis prieur de Saint-Jean-de-l’Habit. Il est chargé de dresser un état du temporel de l’Ordre de Fontevraud. Le pape Pie II autorise Marie de Bretagne à « supprimer et esteindre quelques prieurés qui seroient hors espérence de se pouvoir remettre et tout ensemble permis d’appliquer le revenu à la Crosse de l’Abbesse et à la Mense du Grand Monastère »[3].

A cette période (en 1460), La Fimaire n’est qu’un simple domaine.

1466 : confirmation d’un bail fait par frère Philippe Joyau d’un moulin à blé sis au-dessus de la chaussée du petit étang de La Fimaire[4].

1475 : arrentement de plusieurs pièces de terre par frère Philippe Joyau à Jean Robin et confirmation en 1491 d’un bail à François Renaud d’une pièce de pré ou le pré du prieur étant d’un journau à La Fimaire sur le chemin qui va de La Fimaire à Montenoir[5].

1506 : La Fimaire et affermée à 80 livres[6].

A partir de cette date, le domaine de La Fimaire ou « seigneurie de La Fimaire » est géré directement par l’abbaye.

Malheureusement nous ne le trouvons pas dans la liste des domaines gérés par l’abbaye en 1790. Que s’est-il passé ?

Plan cadastral de Montournais, La Fimaire, 1840. A.D. Vendée 3 P 147-7

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Aujourd’hui existe une auberge appelée « La Fumoire » à Montournais


[1] A.D.M&L, 143H.

[2] LARDIER Jean, Thresor de l’Ordre de Font-Evrauld, p. 181.

[3] NICQUET (H), Histoire de l’Ordre de Fontevrault……, p. 479.

[4] LARDIER Jean, op. cit., p. 181.

[5] LARDIER Jean, op. cit., p. 181.

[6] LARDIER Jean, op. cit., p. 181.