Domaine d’Ardelon[1] ou Ardillon
Commune Saint-Gervais,
Cant. Beauvoir-sur-Mer
Arr. Sables d’ Olonne.
Vendée 85
Diocèse de Poitiers (XIIe siècle)
1317 : Diocèse de Luçon aux dépens de Poitiers
Province ecclésiastique & Bordeaux

Autres prieurés et domaines de la Vendée
Bèhes, com. Saint-Valérien, cant. L’ Hermenault. Fondé après 1149, devenu domaine
Bois-Goyer, com. Mouchamps, cant. Les Herbiers. Fondé sous Pétronille de Chemillé, devenu domaine
La Bruère, com. Puy-de-Serre, cant. Saint-Hilaire des Loges. Fondé après 1149, devenu domaine
Les Cerisiers,com. Fougeré, cant. La Roche-sur-Yon. Fondé sous Pétronille de Chemillé. Prieuré
La Fimaire alias La Fumoire, com. Montournais, cant. Pouzauges, arr. Fontenay-le-Comte. Prieuré-Domaine de Saint-Antoine
La Lande-en-Beauchêne, com. Sallertaine, cant. Challans. Fondé du vivant de Robert d’Arbrissel. Devenu domaine
La Leue, com. La Réorthe, cant. Sainte-Hermine. Fondé sous Pétronille de Chemillé.Devenu domaine
La Pignardière, Saint-Mars-des-Prés,com. Chantonnay, cant. Chantonnay. Fondé après 1149. Devenu domaine
Libaud, com. La Réorthe, cant. Sainte-Hermine. Fondé sous Pétronille de Chemillé.Devenu domaine
Saint-Juire-aux-Bois, com. Saint-Juire-aux-Bois, cant. Sainte-Hermine. Fondé après 1149. Domaine ? Aucune mention à la Révolution
Saint-Sauveur de Montaigu, com. Montaigu, cant. et arr. La Roche-sur-Yon. Fondé en 1642. Prieuré
I – Archives manuscrites
A.D. Maine-et-Loire
Série H
166 H 1. Donations, transactions, accords au sujet des salines données au prieuré 1202-1299
166 H 2. Idem 1303-1399
166 H 3. Idem 1403-1774
166 H 4. Correspondances 1699-1770
166 H 5. P.V. de visite : réparations de la maison ; de l’étier ; adjudications, devis, dépenses, mémoires 1599-1770
166 H 6. Provision de sel tirée des marais salants et parvenant en franchise à l’abbaye de Fontevraud pour son usage particulier ; sentence du commissaire de la Réformation des gabelles 1606
166 H 7. Déclarations féodales et contrats d’acquêts 1538-1740
166 H 8. Baux à ferme 1502-1685
166 H 9. Inventaire d’anciens titres et extrait de terriers XVIIIe s.
166 H 10. Comptes avec les fermiers – pièces et reçus à l’appui 1688-1774
166 H 11. Procédures diverses 1694-1774
II – Bibliographie
BIENVENU Jean-Marc, Les premiers temps de Fontevraud (1101-1189). Naissance et évolution d’un Ordre Religieux, thèse pour le Doctorat d’ État, Faculté des Lettres, Paris-Sorbonne, 1980, Guillaume d’ Ardelon ou d’Ardillon, donateur, pp. 262 (n. 19), 296 (n. 47), 297 (n. 51), 383.
POULAIN Jean, Dictionnaire de l’Ordre Fontevriste, C.C.O, Abbaye de Fontevraud, Janvier 2000, p. 16.
MENUET Yves, Ardillon (domaine du prieuré de la Lande-en-Beauchêne, commune de Sallertaine, Vendée, dépendant de l’abbaye de Fontevraud, Maine-et-Loire) et l’affaire Guilloré, Vendée Hier Aujourd’hui, 2006, pp. 14-26. (XVIIe s. 1610-1715).
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DOMAINE D’ARDILLON
Le domaine d’Ardillon dépend du prieuré fontevriste de La Lande-en-Beauchêne – commune Sallertaine, canton Challans, Vendée[1].
Don entre 1140 et 1149 par Guillaume d’ Ardelon « tali pacto ut cum praedictus Willelmus vel aliquis de genere suo voluerit, duas de genere suo mulieres in sanctimoniales recipiant »[2].
Fondation de La Lande-en-Beauchêne généreusement pourvue par la veuve de Pierre Ier de la Garnache qui y prend l’habit, de même que sa fille Ada, par ses fils Pierre II et Geoffroi, par Guillaume d’ Ardelon, vassal des précédents. Cela au temps où Isembard est prieur de Fontevraud, donc vers la fin de l’abbatiat de Pétronille[3].
La plus grande partie du sel consommé par les Fontevristes provient de sources autres que ces salines lui appartenant en propre. Le prieuré de La Lande-en-Beauchêne a obtenu la coutume des salines en baie de Bourgneuf et reçoit en 1160 environ, le cens et la dîme de 300 aires de salines par Guillaume d’Ardillon[4].
N’oublions pas que Pierre Ier de la Garnache a donné à l’abbaye-mère un navire annuel chargé de sel.
XVe siècle
Ardillon fait partie de la liste des fermes fontevristes dressée par Jean Lardier qui précise qu’elle se trouve à 13 lieues de La Lande-en-Beauchêne[5].
En 1442, Ardillon est géré par un frère fontevriste qui est nommé « gouverneur »[6].
1508 : frère Charles de Razilly, gouverneur[7].
1572 : le domaine est affermé à Nicolan et va être géré directement par l’abbaye[8].
Révolution
Lors de la visite du district à l’abbaye de Fontevraud en 1790, on trouve la ferme d’Ardillon, directement gérée par l’abbaye, nommée « ferme », fenêtre 12. Les sept sacs d’archives et les deux liasses contiennent les titres de la dite ferme et des rentes.
[1] POULAIN Jean, Dictionnaire de l’Ordre Fontevriste, p. 16.
[2] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 262.
[3] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 296.
[4] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 383.
[5] LARDIER Jean, Volume premier de l’Inventaire des titres du thresor de Font-Evraud, lettre A.
[6] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[7] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[8] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[1] LARDIER Jean, Volume premier de l’Inventaire des titres du thresor de Font-Evraud, lettre A.
[2] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[3] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[4] LARDIER Jean, op. cit., p. 54.
[1] BIENVENU Jean-Marc, Les premiers temps de Fontevraud (1101-1189). Naissance et évolution d’un Ordre Religieux, Guillaume d’Ardelon ou d’Ardillon.
[2] POULAIN Jean, Dictionnaire de l’Ordre Fontevriste, p. 16.
[3] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 262.
[4] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 296.
[5] BIENVENU Jean-Marc, op. cit., p. 383.