Prieuré fontevriste
Com. Beaumont
Cant. et arr. Condom
32100 Gers
Diocèse d’Agen
Diocèse de Condom (1317)
Province ecclésiastique d’Auch
Fondé sous Pétronille de Chemillé
Autres prieurés du Gers :
Boulaur alias Bonlieu, Com. de Boulaur 32450, Cant. Saramon, Arr. Auch, Gers, diocèse d’Auch, fondé sous l’abbatiat de Pétronille de Chemillé (1116-1149)
Le Brouilh ou Le Breuil, Cant. Jegun, Arr. Auch, Gers, diocèse d’Auch, fondé sous Pétronille de Chemillé entre 1116 et 1149
I – Sources manuscrites
Archive de la Communauté cistercienne de Boulaur(Gers)
Un article, sans date
A. D. du Maine-et-Loire
234 H 1 Administration intérieure du prieuré 1388-1726
234 H 2 Droit de patronage 1687-1731
A. D. Gers
Q134, 135
3 E 5064
E supplément 975
BSAG 1904, 1927, 1931, 1940-Ponts et Chaussées
Dossier archéologique de Beaumont-sur-L’ Osse constitué par H. Polge.
Bibliothèque d’Auch
Mss d’Aignan, Attestation de l’incendie du monastère de Vaupillon et pilleries que les troupes huguenotes y commirent en l’an 1569, dans le mois d’octobre, du temps de Charles IX. T. IV. Pièces justificatives, p. 1467.
II – Bibliographie
BIENVENU Jean-Marc, Les premiers temps de Fontevraud (1101-1189). Naissance et évolution d’un Ordre Religieux, Thèse pour le doctorat d’ État, Faculté des Lettres de l’Université de Paris-Sorbonne, 1980, p. 234 (n.61); 261 ; 311; 325; 326 ; 343 ; Arnaud de Vaupillon, 262 ; 275 (n.165) ; Esquina de Vaupillon, 312 (n.239).
BOULAUR les religieuses de, Histoire de l’Ordre de Fontevraud…., Auch, 1911, volume 1, p. 376.
BOURROUSSE de LAFFOSSE Pierre, Généalogie des Maisons de Fabri et d’ Ayrenx, 1884, p. 127.
BRAHIM Agnès, Les prieurés fontevristes dans le duché d’Aquitaine, Mémoire de D.E.A, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Poitiers, 1994, p. 89.
Bulletin de la Société d’histoire et d’archéologie du Gers, Imp. Cocharaux, 1927, 4ème trimestre, p. 253.
DEGERT C.A, La désolation des églises, monastères et hôpitaux de Gascogne (1356-1378), Revue de Gascogne, Tome V, 1905.
EDOUARD abbé, Fontevrault et ses monuments, Ed. Aubry, Paris, 1874, pp. 276-277.
GARDERE Joseph, Histoire de Condom pendant la Révolution, Revue de Gascogne, 1898, p. 419.
GARDERE Joseph, Histoire de Condom pendant la Révolution, Revue de Gascogne, 1899, pp. 230-244.
GARDERE Joseph, Notice des prêtres et religieux de Condom pendant la Révolution, Bulletin de la Société d’histoire et d’archéologie du Gers, 1928, pp. 263-275.
LABORIE G., Armorial général de France et armorial de Gascogne, Revue de Gascogne, 1929, p. 139.
LAPLAGNE-BARRIS, Lauraët, Revue de Gascogne, 1902, p. 159-279.
LARDIER Jean, La Sainte Famille, 1650, p.423, 560, 640, 647, 665, 678, 679.
LARDIER Jean, Thresor de l’Ordre de Font-Evrauld, 3 volumes, 1649, p. 375.
LASSURE Jean-Michel, Les peintures murales de l’église de Vopillon (Beaumont-sur-l’ Osse, Gers), Congrès de Flaran, 1983, pp. 171-203.
LAUZUN, Des fortifications de Mouchan et de Vaupillon au XVe siècle, Bull. de la Soc. d’histoire et d’archéologie du Gers, 1904, pp. 255- 259.
MONMILLION M., Note historique sur le château de Beaumont-sur-l’ Osse (Gers), Société Historique du Gers, 1927, p. 253.
NOULENS Joseph, Mémoire pour servir à Monsieur le comte Jules de Pardaillan…., La Revue d’Aquitaine, 1867, p. 182.
PAVILLON Balthazar, La vie du Bien-Heureux Robert d’Arbrissel…., Paris-Saumur, 1666, p. 444, p. 571 preuve 70.
POULAIN Jean, Dictionnaire de l’Ordre Fontevriste, CCO abbaye de Fontevraud, 2000, pp. 177-178.
PRECHAC Geneviève, Beaumont et Vopillon en Gascogne. Deux villages- Une commune, Essai Historique, 2004.
QUATRE Sophie, Le prieuré du Paravis, Mémoire de maîtrise, U.F.R d’histoire de l’Art et d’Archéologie, Université de Toulouse Le Mirail, 1993.
RICHON Louis, La propriété foncière du clergé dans le Condomois avant 1789, Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, avril 1984, pp. 240-252.
SUAU Jean-Pierre, Notes sur l’iconographie des peintures murales gothiques de l’église de Vopillon (Gers), Bull. de la Soc. archéologique et historique du Gers, 1988, pp. 74-82.
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Anciennes graphies :
Volpillon ; Bopeilho, Bopillo, Voulpilhon, Vaupilhon, Vaupillo, Vopillon. Le gascon volp et voup signifie « renard ». Dans un terrier du XVIe siècle, le couvent de Vaupillon est « combant de Voupilhon »[1].
Le hameau de Vopillon est situé à l’Ouest de Condom sur la commune de Beaumont, situé au bord de l’ Osse et à 3 kms environ au Sud-Est du village de Beaumont.
Fondation
Pétronille de Chemillé (1115-1149)
Arnaud de Vaupillon entre dans l’Ordre de Fontevraud, au prieuré du Paravis avec sa femme Esquive et sa fille[2] (Arnaldus de Volpilloz cum uxore et filia sua se Deo et Beatae Mariae de Paradiso obtulit[3] (1130/1149)). Il fait don, entre les mains de l’évêque d’Agen, Raymond Bernard, de ce qu’il possède c’est-à-dire toute la terre qu’il a en alleu à Vaupillon[4]. Il reçoit la donation en présence d’ Anessance, abbé de Condom. Cette donation est confirmée sous l’épiscopat d’ Hélie (1149-1182), évêque d’Agen, par Esquive de Vaupillon et ses quatre filles.
« Notum fit ommibus quod Arnaldus de Volpilloz v ore & filia sua, se Deo & B ; Mariae de Paradiso obtulit, & ibi se religiose victurum vovit, & ex concessione filiorum suorum Vitalis & Raimundi & parentum suorum totam terraum quam apud Volpillor in alodio habebat, Deo & sanctimonial, ibidem commorantibus perpetuo possidendam attribuit. Et ut ista donatio firmior teneatur in manu Raimundi Bernardi Agensis Episcopi factaest »[5].
« Que tous sachent que Arnaud de Volpillon, avec son épouse et sa fille, s’est consacré à la Bienheureuse Marie au lieu du Paradis ; qu’il s’est religieusement voué à la pratique des vertus, et qu’avec le consentement de leurs fils Vital et Raymon, ainsi que de leurs parents, il fait don, en perpétuelle propriété, de la terre qu’ils possédaient dans l’enclos de Vaupillon, à Dieu et aux religieuses qui y résident. Et à fin que cette donation soit plus ferme, elle a été faite dans les mains de Raymond Bernard, évêque d’Agen ».
« Notum fit ommibus, &c quod Dom Esquina de Volpillor cum filiabus suis, seilecet Ispania & Meilhors … dederunt totam terram ubi conventus est aedificatus, & ubi funt domus & vineae & horri & prata, Deo & Ordini FE &c, hoc autem donum confirma erunt in manu G. Auxitan. Archiep ? sedit Apost. Legati, & in manu Helie Episc. Agen. Dom de Gubert Priorissa Vaupillionis »[6].
D’autres membres de sa famille, Esquina de Vaupillon et ses deux filles, Ispania et Meillors, donnent « totam terram ubi conventus est aedificatus et ubi sunt domus et vineae et horti et prata ». Ce don est confirmé entre les mains de Guillaume, archevêque d’Auch et légat du Saint-Siège et de la dame « de Gubert » prieure de Vaupillon.[7]
Un privilège pontifical obtenu d’Innocent II le 20 janvier 1131 fait mention pour la première fois du prieuré du Paravis (diocèse d’Agen) dont Vaupillon (diocèse d’Auch) se détache vers 1150.[8] Guillaume d’ Andozille[9], archevêque d’Auch favorise, dans son diocèse, l’expansion fontevriste avec la fondation de deux autres prieurés, ceux de Boulaur[10] et le Brouilh[11], fondation postérieure au milieu du XIIe siècle[12].
Pétronille n’hésite pas à se déplace pour visiter les anciens prieurés ou instaurer des nouveaux. Elle est probablement présente à la fondation de celui de Vaupillon[13].
Alix de Champagne (1209-1218)
En 1209 à Vopillon : 56 religieuses, un prêtre, son clerc, 10 frères lais[14].
Le prieuré de Vopillon fait partie du diocèse d’Agen jusqu’en 1317, date à laquelle l’abbaye de Condom est érigée en évêché par le pape Jean XXII[15].
Les armes du prieuré de Vopillon étaient d’Azur à Notre-Dame d’or, une vierge seule sans indications particulières[16][17].
Guerre de Cent ans
Pendant les 20 années qui suivent la défaite de Poitiers, dans la région de Gascogne, les églises sont dépouillées de leurs biens, tombant en ruines, désertes, parce qu’elles ne fournissaient plus de quoi vivre aux ministres des cultes, des abbayes et monastères livrés au pillage et à l’incendie, tels sont les résultats de la guerre de Cent Ans entre Gaston de Foix et Jean d’Armagnac, des querelles intestines des seigneurs moins puissants, du passage et du séjour en Gascogne des Grandes Compagnies et enfin d’une peste qui vient mettre au comble des malheurs déjà si grands[18]
Les religieuses fontevristes de Vopillon, dans l’archiprêtré de Vallandrac souffrent des guerres franco-anglaises et, à la fin du XIVe siècle, elles ne peuvent payer le premier terme de la procuration d’Urbain V[19].
Les religieuses de Vopillon n’ont pas de quoi vivre à cause des guerres : « pauperes sunt et moniales non habent de quo vivant propter guerras ». Il semblerait qu’elles soient même réduites à se faire héberger un temps dans une maison mise à leur disposition par les moines bénédictins de Mouchan[20].
1426, la prieure et les religieuses donnent en fief à Bertrand de Montesquiou, chevalier et seigneur de Lauraët, un moulin à eau à bâtir en pierre, situé sur la juridiction de Lauraët, au lieu dit Bernède, plus une prairie sise dans le territoire de Mouchan au lieu dit Alarest, moyennant la redevance annuelle de deux pipes de vin et trois écus d’or. Elles mettent en possession et jouissance des dits biens le susdit chevalier, lequel sera tenu à chaque changement de seigneur, de payer sous forme d’hommage une paire de gants blancs et, de plus, le dit seigneur devra payer une redevance lorsque le meunier videra le canal pour prendre le poisson[21].
Réformation – Marie de Bretagne (1457-1477)
Marie de Bretagne[22], en 1460, pour réformer tout l’ordre, donne au père Guillaume de Bailleur, grand prieur de Saint-Jean-de-l’Habit, la commission de visiter tous les prieurés et de rapporter le nombre exact du nombre des personnes religieuses et l’état des maisons tant pour le spirituel que pour le temporel. Un grand désordre dans l’ordre, la ruine des bâtiments et la perte des revenus sont dus aux guerres et troubles occasionnées par la guerre de Cent Ans. L’abbesse classe les prieurés en quatre provinces.
Le revenu de Vopillon est de 500 livres et il n’y a plus que 3 religieuses[23].
La fin du XVe siècle voit la communauté des religieux s’éteindre. Seuls les religieuses continuent leur vie monastique.
Anne d’Orléans (1477-1491)
1483, Pierre Quareux est prieur de la paroisse Sainte-Catherine[24].
Au XVe siècle les deux villages de Mouchan et de Vopillon (situés de part et d’autre de la rivière) sont fortifiés et présentent une importance plus grande que de nos jours. Il résulte d’un acte de 1483 qu’à cette époque Jean de Bilhères, seigneur de Mouchan et de Lagraulas, conclue un acte d’échange avec noble et religieux Pierre Quareux, prieur de Sainte-Catherine de Vopillon, de l’ordre de Fontevrault, diocèse de Condom, et noble Gérarde de Castelculier, prieure du dit- prieuré, en vertu duquel ces derniers lui cèdent : « Quamdam domum, sive auleam lapideam, que olim solebat esse domus claustralis seu prioralis dicti prioratu, scitam prope dictum prioratum de Vulpilhone, in diocesi Auxitana et in territorio de Moyssano, prout se tenet et confrontatur cum terris dicti prioratus ac omnibus partibus ».


L’église fontevriste de Vopillon, Gers. Dessin de J.M.Lassure
Renée de Bourbon (1491-1534)
1507-1508, la peste bubonique décime Condom et les environs.
1518 : Vopillon revient à l’archevêque d’Auch. « Le 11 juin 1518, Mgr Marre échange avec l’archevêque d’Auch, la paroisse de Vopillon et son annexe Notre-Dame du Pont de l’ Artigue, contre celle de Cassaigne où les évêques de Condom ont leur résidence. Et comme la cure de ses deux paroisses est d’un moindre revenu que celui de Cassaigne, l’évêque s’oblige, pour lui et ses successeurs, à payer chaque année au curé de Vopillon « 20 cartals de blé et deux pipes de vin ». Cette transaction est confirmée par le pape Jules III, le 3 novembre suivant »[25].
Louise de Bourbon (1534-1575)
Vers 1554 : Antoinette et Jacquette, fille d’Hector de Pardaillan, seigneur de Montespan et de Gondrin, Conseiller d’ État sous Henri II, entrent en religion l’une au prieuré de Vopillon, l’autre à celui du Paravis[26][27].
1569 : Le frère Antoine Vezien et le prêtre Jean de Castay indiquent que les troupes du comte de Montgomery, avec 10 000 hommes prennent d’assaut le prieuré de Vopillon en 1569.
Ils pillent tous « les blés, vins, bestiaux comme les bœufs, vaches, juments, chevaux, pourceaux, moutons, brebis, tous les meubles et ornements de leur église, et tant de leur dit couvent que dans plusieurs lieux où elles les avaient cachés ». Ils leur ont volé leur habit religieux. Edouard signale que 18 religieuses, mal traitées et molestées, cherchent refuge à Lectoure « sans avoir un seul moyen de vivre, ny de s’ acoutrer des vêtements ». Toutes n’y parviennent pas »[28].
Ils mettent « le feu aux quatre coins du monastère, et aussi mettent le feu à un bordier avec le foin, la paille, les grains ». Dans ce bordier, ils trouvent quatre religieuses, l’une d’elles « fut par eux homocidiée et jettée dans le feu », les trois autres furent battues et si maltraitées que depuis deux sont mortes des mauvais traitements[29]. Une seule est sauvée[30].
Le prieuré est rasé et l’église est en partie détruite. Le monastère se releva péniblement de ses blessures.
De Vopillon, les troupes de Montgomery marchent sur Condom où elles demeurent jusqu’au 4 novembre 1569. Elles se dirigent ensuite vers Valence, Le Brouilh (où existe un prieuré fontevriste) et la ville d’Auch.
1570: frère Antoine Veziena est le confesseur des dames du monastère de Vopillon[31].
Eléonore de Bourbon (1575-1611)
1588, présentations de bénéfices : La cure de Sainte-Catherine de Vopillon dépendante du couvent en l’archevêché d’Auch, présentation de Mme par frère Matthieu[32].
Louise de Bourbon de Lavedan (1611-1637)
1625, Françoise de Royer entre au couvent de Vaupillon. Douze moniales présentes signent : Lucrèce de Lassus, prieure, Anthoinette du Saulx, Bertrande de la Roque, Louise de Lusan, Magdeleine de Lusan, Marguerite de Vaquié, Jéromine de Castilhon, Lucrèce de Banos, Françoise de Pomès, Marie du Prat, Isabeau de Pardeilhan, Françoise Roier.
1627-1631 ; Épidémie de peste à Condom et au Goalard. En 1656, la peste dévaste les trois-quarts de la population de Mouchan proche d’à peine 2 kms de Vopillon[33].
Jeanne-Baptiste de Bourbon (1637-1670)
1641 : Vopillon nous apparait, pour la première fois ici, non plus comme le petit hameau de nos jours, mais comme un village fortifié, un castrum, entouré de murailles percées de portes, tel que le décrit le terrier de Vaupillon, dressé en 1641, qui stipule qu’à cette époque, les remparts et les fossés existent encore. Il ne subsiste qu’un mur de soutènement, à l’est, au-dessus de la rivière.
Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart (1670-1704)
1670 : Paule de Bezolles, l’une des filles de Jean d’Anne de la Jugie, seigneurs de Beaumont, née à Condom, prend l’habit fontevriste à Vopillon, dont elle était prieure en 1674[34].
Louise-Claire-de Montmorin de Saint-Hérem (1742-1753)
1753 : Marianne d’ Ayrenx, née le 16 mai 1735, religieuse à Vopillon le 8 juin 1753 et meurt à Auch le 17 septembre 1796.
La même année Isabeau d’ Ayrenx, née le 9 février 1730, fait sa profession à Vopillon le 12 août 1753 et meurt à Condom le 20 janvier 1794[35].
Julie-Gillette de Pardaillan d’ Antin (1765-1792)
1765 : un différent s’élève entre la prieure et l’archevêque d’Auch, Mgr de Montillet qui, en visite paroissiale, se voit refuser l’entrée du couvent. L’affaire – dont on ignore le dénouement – est portée par le prélat devant le Bureau de Juridiction[36].
1773 : la communauté est composée de 17 religieuses de chœur. Dubernet, prieure, Rocques, sous-prieure, Mazères, Lafforgue, de Saubade, maîtresse des novices, Bartouilh, Pradier, Dayrenx, Perron, Muzotte, Beaubens, Duthuse, Monthus, Ducos, de Lagarenne, Pugens. Au courant de l’année 1773, Marie Duclos (27 ans), Thérèse de Lagarenne (23 ans), Jeanne Pugens (18 ans) prennent l’habit des religieuses fontevristes[37].
1774 : travaux sont entrepris dans l’église de Vaupillon. Un porche est ouvert dans le mur sud de l’édifice.
1774 : le 26 mai, Marie Duclos prononce ses vœux, le 24 juillet, Thérèse de Lagarenne.
1775 : le 3 janvier, vœux solennels de Jeanne Pugens[38].
1781 : prise d’habit de Cécile Terraut (25 ans). Elle prononce ses vœux sous le priorat de Sr de Saubade, le 11 juin 1782[39].
Révolution Française
1790 : La dernière prieure de Vaupillon, Renée Souhigaray, âgée de 45 ans, se trouve à l’abbaye de Fontevraud, le 19 juillet 1790, lors de la visite du commissaire du district de Saumur (49) pour procéder à l’inventaire de l’abbaye. Elle déclare qu’elle « persiste quant à présent a demeurer en cette maison et a signé »[40].
Elle rejoint la communauté fontevriste nouvellement fondé à Chemillé dans le Maine-et-Loire, en 1817. Elle devait être âgée de 60 à 70 ans. Sept ans plus tard, en 1824, au bas d’un document de reconnaissance de la règle de Fontevraud 23 religieuses signent. Quatre autres religieuses, dont Mme Souhigaray, sont « malades, ont déclaré ne pouvoir signé »[41].
1791 : le père Jean Guillon est le dernier prêtre et aumônier de Vopillon. Guillon le curé de Vopillon n’a pas prêté serment et est remplacé le 30 avril 1792[42].
Le père Pierre Jacques Guillon, originaire du Maine-et-Loire, était prêtre de l’Ordre de Fontevraud et confesseur des dames de Fongrave lorsqu’il est appelé à succéder à Jean Daniel de Coutelet, comme aumônier des dames de Vopillon, à la mort de celui-ci survenue le 2 mai 1787[43]. Il refuse le serment et émigre en 1792. Au Concordat, il est nommé curé de Beaumont où il meurt le 7 septembre 1827 à l’âge de 79 ans[44].
1792 : une vingtaine de religieuses.
Les nouvelles installations, « couvent, jardins et grange » sont vendus le 7 décembre 1792, à un certain Audié de Condom, pour le compte du citoyen Bernard Broconat de Vopillon moyennant 5 525 livres. Le propriétaire transforme le prieuré en carrière de pierres.
Le couvent était riche, la vente de ses terres atteint la somme de 191 280 livres. Vente de la métairie de Laugerat à Larresingle pour 17 000 livres ; celle de Bouzounet (entre Montréal et Beaumont) pour 28 800 livres ; celle de Latapie à Vopillon pour 32 900 livres ; celle de Teulère à Vopillon pour 24 100 livres ; la pièce de terre de la Boubée de Larresingle pour 24 300 livres ; le moulin de Vopillon sur l’ Osse pour 23 200 livres[45].
Les presbytères d’abord conservés aux curés, sont donnés pour les besoins de l’instruction publique par le décret du 25 brumaire an II. Mais beaucoup sont vendus comme biens nationaux en l’an III, comme celui de Vopillon, le 17 fructidor[46].
La vieille église est vendue pour la somme de 700 livres. Elle est transformée en grange et amputée de deux travées.
7 mai 1793 : Vente du mobilier des religieuses de Vopillon, le, 797 livres. Une vente postérieure a lieu pour ce couvent et produisit la somme de 789 livres qui sont versées au district le 14 février 1793[47].
Iconographie
1837 : la commune de Vopillon est rattachée à celle de Beaumont
Eglise Notre-Dame de Vopillon
L’église de Vopillon est l’écrin discret de superbes peintures murales picturales peintes à même les murs par des artistes anonymes du XIIIe siècle.
Eglise de style roman construite, dans sa majeure partie, par l’ordre de Fontevrault. La construction est due au sire Arnaud de Vopillon, qui finance l’église et le prieuré, vers 1140, à la suite d’un pèlerinage qu’il fit au Paravis, près de Port-Sainte-Marie. En 1569, l’édifice est en grande partie ruiné par les protestants conduits par Montgomery. C’est sans doute à cette époque que la voûte s’est écroulée et qu’une partie de la nef (côté ouest) a été détruite. En 1774, une porte a été ouverte sur le village en condamnant une fenêtre romane[48].



C’est un édifice à nef unique avec abside semi-circulaire, et qui était autrefois voûté. Un damier cerne à hauteur des chapiteaux, l’ensemble du chœur et de la nef. Son plan est donc comparable à celui de l’église du Paravis. L’abside comportait à l’origine une voûte en cul-de-four. Après son effondrement en 1826, elle est remplacée par un lambris.


Placé sur le mur méridional de la nef, le clocher-mur est à 2 ressauts. Il est ajouré de 2 baies sommées d’un arc en plein cintre. Une seule baie a conservé sa cloche, offerte en 1856 par M. Préchac, notaire du lieu, œuvre de J. Escoubet, fondeur de Ramouzens. Elle porte les inscriptions « Sit nomen Domini Benedictum » et « Regina sine labe originali concepta ora pro nobis »[49]
Un arc triomphal séparait le chœur de la nef ; encore en place les colonnes engagées qui le supportaient sont sommées de chapiteaux à décor végétal à faible relief. On peut voir, dans le cimetière, l’arc triomphal qui séparait l’abside de la nef.
De la nef primitive, il ne reste que deux des quatre travées.
Chapiteaux
Les chapiteaux portent sur des colonnes engagées et ceux du chœur s’ornent d’un décor végétal plat. Ceux de la nef représentent Daniel au milieu de la fosse aux les lions (chapiteau Nord). Un orant encadré de deux feuilles d’eau et de deux croix de Saint-André sur le chapiteau opposé.
Un ancien chapiteau gothique sert de bénitier : il est décoré de feuilles de vignes ainsi que de têtes humaines encapuchonnées disposées aux angles[50].
Des peintures murales du XIIIe siècle, ornent l’intrados de l’arc de la porte conduisant à la sacristie, le mur nord du chœur de l’église.
Assez gravement lézardée, l’église est restaurée en 1965-66, grâce à la générosité des habitants et de M. Préchac qui avait pris sa retraite à Vopillon. A cette occasion, on découvre des peintures qui ornent l’abside de l’église et la porte conduisant à la sacristie. Le dégagement est confié à Mr Marcel Nicaud. Seul le décor de la porte est mis à jour (Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers, Adoration des Mages, Le Bain de l’Enfant, l’Entrée messianique à Jérusalem, la cène, Le lavement des pieds, Le jardin des Oliviers, le Baiser de Judas, la première Dérision, la Flagellation). Les peintures datent du XIIIe siècle ou du début du siècle suivant. Elles sont influencées par l’art de l’enluminure[51].
Les scènes sur la partie Ouest de l’intrados appartiennent au cycle de La Nativité, celles de la partie est à La Passion :
Premier cycle : l’Annonciation, la Visitation, l’Annonce aux bergers, l’Adoration des Mages et le Bain de l’Enfant ou plutôt la Présentation de Jésus au temple (Lassure).
Deuxième cycle : l’Entrée messianique à Jérusalem, la Cène, le Lavement des pieds, le Jardin des Oliviers, le Baiser de Judas, une scène non identifiée mais qui pourrait-être la dérision, la Flagellation.
L’ Annonciation reste classique, aucune influence venue d’Italie. La Vierge et l’archange Gabriel sont debout face à face. L’archange tient dans sa main gauche l’extrémité d’un phylactère sur lequel est inscrit A(V)E M(AR)IA. De la main droite tendue, il indique le texte à Marie. Ses ailes ne sont plus visibles. La Vierge exprime sa surprise en portant à hauteur de son visage sa main droite. De l’autre main, elle tient la Bible. Elle est nimbée et un voile de couleur bleuté retombe sur ses épaules.
La Visitation de la Vierge à sa cousine Elisabeth : Laborde offre, par contre, un détail très réaliste de cette époque par un détail vestimentaire marquant l différence d’âge des deux femmes. En effet, l’une d’elle, à droite, porte la guimpe traditionnellement réservée à cette époque aux veuves et en principe aux vieilles femmes. Grace à cet attribut, les fidèles pouvaient reconnaître en ce personnage Sainte-Elisabeth[52].


Annonce aux bergers et Visitation, peintures murales XIIIe siècle, église du prieuré fontevriste de Vopillon. Diapo Guy Laborde
Par contre la Nativité suit les vieux schémas iconographiques en vigueur au XIIIe siècle, Marie ne sert pas tendrement son Fils dans ses bras. La Vierge étendue sur un lit au premier. Une courte pointe bleue laisse devinée les contours de son corps. Joseph est assis, au second plan, à l’extrémité du lit qui le cache en partie. Il appuie sa main droite sur la poignée en forme de tau de la canne qu’il tient devant lui de l’autre main. Derrière le lit, on discerne un pilier coloré en bleu et surmonté d’une sorte de chapiteau.
La scène de l’Annonce aux Bergers nous est parvenue pratiquement dans son intégralité. L’ange annonciateur apparait à mi-corps à la partie supérieure gauche de la scène ; il se détache sur un grand nimbe blanc. L’ange tient de la main gauche un phylactère. Son bras droit est plié et son index pointé vers un berger dont les bras écartés indiquent la surprise. Contrairement à la tradition iconographique, il est seul. Il est juché sur un grand rocher, un mouton à ses pieds. Il y a un net contraste entre l’aspect de l’ange et l’humilité du berger choisi pour recevoir le premier message céleste.

Adoration des Mages apparait sous deux arcatures trilobées : Jésus est debout sur les genoux de sa mère, et non assis comme au XIIIe siècle. La Vierge, peinte de profil, est assise à l’extrémité droite du panneau. Elle porte une robe mauve sur laquelle est jeté un manteau bleu. Le premier roi Mage a un genou à terre et tend de la main droite un coffret. Les traits de son visage sont presque effacés mais on distingue une barbe marron Derrière lui, le second désigne de sa main droite sûrement l’étoile qui n’est plus visible aujourd’hui. Il porte une couronne verte. Il tourne le visage vers le troisième roi Mage qui, debout, lève les bras pour marquer son émerveillement à la vue de la Vierge et de l’Enfant divin. On distingue très mal le présent qu’il tient dans sa main droite. La disposition et les attitudes des différents personnages sont conformes au schéma iconographique qui s’impose progressivement au courant du XIIIe siècle[53].
Le peintre, sous deux arcatures trilobées, présente la scène classique de la Présentation du Christ au Temple, parfois réduite aux trois principaux acteurs, Marie tenant l’Enfant Jésus au-dessus de l’autel central pour le présenter à Siméon qui s’apprête à le recevoir (dans ses mains voilées ?). Mais le plus souvent aux XIIIe et XIVe siècle, Joseph accompagne son épouse au temple et qui, en général, porte un panier ou une petite corbeille contenant un couple de tourterelles en guise d’offrande. On devine une servante entre Marie et Joseph. Ce tableau ne semble pas être Le Bain de l’Enfant Jésus après sa naissance comme le suggère J.C. Lassure et qui n’est presque plus représenter dans l’iconographie française du XIVe siècle[54].
L’Entrée messianique à Jérusalem : le panneau est entièrement endommagé sur toute sa longueur à sa partie supérieure. Assis en amazone sur l’ânesse suivie de son petit (effacé à l’exception de la tête), Jésus tient dans la main droite un livre fermé à couverture noire et fait de l’autre main un geste de bénédiction. Sa tête est entourée d’un nimbe. Il est nu-pieds, vêtu d’une robe mauve. A droite du panneau Jérusalem apparait sous forme d’une forteresse flanquée aux angles d’une tour surmontée d’une coupole sommée d’une boule.



La Cène et le Lavement des Pieds
Il faut déplorer la destruction des peintures au-dessus des apôtres dans la Cène. Jésus et les apôtres (au nombre de cinq en raison du manque de place) sont du même côté d’une table couverte d’une nappe bleue. Jésus seul est représenté de face, les apôtres sont disposés de biais, les uns contre les autres. Ils sont nimbés. Le regard des apôtres placés à gauche du Christ convergent vers ce dernier, ceux des apôtres situés à droite se dirigent vers Judas.
Pour le Lavement des pieds, la partie inférieure de la scène a disparu mais la position des personnages qui la composent rend son identification indiscutable. A droite apparait la tête nimbée de Pierre. Jésus se penche vers lui tandis que plusieurs apôtres regardent avec curiosité[55].
La Passion du Christ : à Vopillon l’illustration, réduite à l’essentiel, est directement inspirée du texte de Saint-Matthieu, car l’ânesse est accompagnée de son ânon. Il y a aussi un autre détail réaliste, mis en évidence par J. C. Lassure : la serpe très caractéristique du petit personnage pour couper les branches aux arbres et en joncher le chemin.


Pour les quatre autres sujets : Cène, Lavement des Pieds, Jardin des Oliviers, Baiser de Judas, le peintre a ajouté aux deux représentations majeures de la Cène et de l’Arrestation du Christ, deux épisodes généralement moins représentés au XIVe siècle, à droite, la Flagellation, par contre celle de gauche que représente-t-elle ? La Première Dérision du Christ ? Mais ce n’est pas certain.



Dans les représentations médiévales du Christ aux outrages, le Christ généralement assis au milieu de la scène – ici, il est debout – le visage souvent voilé ou les yeux bandés, est encadré de bourreaux qui gesticulent ou s’agenouillent devant lui. Cette scène précède La Flagellation dans les cycles de La Passion alors que le couronnement d’épines la suit toujours. A Vopillon, la scène se déroule de droite à gauche, puisque le Christ – debout au centre les mains liées – paraît être conduit par le bourreau de droite
Flagellation
Le Christ est adossé au fût d’une mince colonne ; il est nu à l’exception d’un périzonium blanc noué à gauche et qui lui tombe presque jusqu’aux genoux. Le Christ est encadré de deux bourreaux qui s’apprêtent à le frapper. Le bourreau de gauche, en robe jaune, tient à deux mains le manche d’un fouet à lanières s’apprête à frapper. L’autre bourreau est mal conservé, on ne distingue pas son visage. Sa robe est de couleur blanche et il tient à deux mains le manche de son fouet ramené derrière sa tête. Les attitudes du Christ et de ses bourreaux semblent indiquer que l’on a voulu représenter les préliminaires du supplice.
Le Jardin des Oliviers et le Baiser de Judas se partagent le troisième panneau.
Dans le baiser de Judas, il subsiste que la région centrale du motif. Le Christ avait une taille supérieure à celle des autres, en quelque sorte il est prisonnier de Judas qui le tient par la taille, celui-ci est habillé d’un ample manteau vert. Deux soldats sont placés de part et d’autre de ces deux personnages ; ils ne sont pas armés mais portent un vêtement de mailles sur lequel est passé une cotte d’armes[56].
Les peintures de la nef

Un dessin exécuté au crayon sur papier calque et conservé aux archives départementales du Gers nous livre une représentation de Saint-Christophe aujourd’hui disparue et qui était dans la nef. Selon la représentation iconographique traditionnelle, Saint-Christophe porte l’Enfant Jésus sur les épaules. Les détails du visage de Jésus sont effacés. Un rinceau s’enroule à droite des deux personnages qui étaient placés dans un cadre architectural formé d’un arc trilobé placé dans un arc brisé. La forme de ce cadre semble indiquer que la représentation est contemporaine des peintures de la porte de la sacristie. Robert Favreau a apporté d’importantes précisions sur l’origine et le développement du culte de Saint-Christophe qui, au XVe et même au XVIe siècle, connut un extraordinaire succès dans une grande partie de l’Europe. C’est seulement à partir du milieu du XIIe siècle que saint-Christophe est représenté portant l’Enfant Jésus.
Avec les grandes calamités – épidémies, famines, guerres – du XIVe siècle et de la première moitié du XVe siècle, Christophe devient un des saints les plus fréquemment invoqués contre la mort subite et violente. Son image peinte ou sculptée est souvent reproduite à l’entrée de l’église ou dans la nef, sur le mur opposé à l’entrée principale
Avec les peintures de la salle capitulaire de la cathédrale d’Auch, de la Romieu, de Simorre et de Lectoure, les peintures de Vopillon constituent un précieux témoignage sur l’activité artistique en Gascogne durant la seconde partie du XIIIe siècle ou au début du siècle suivant, à un moment où cette région connait tune prospérité qui se marque en particulier par la construction des bastides.
Vitraux
C’est en 2013 qu’ont été créés des vitraux pour les trois fenêtres. Elles étaient fermées par des verrières assez grossières (dont deux en verre cathédrale, l’une d’elles tricolore avec des verres bleus et rouges) datant sans doute du début du XXe siècle. L’Atelier LEPINEY à Gondrin (Gers) a été retenu au mois de janvier 2013 pour travailler sur ce projet dans l’esprit médiéval avec la technique du verre soufflé à la bouche – posés à la mi-juin.
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Liste des prieures de Vopillon
| Prieures | date | Référence |
| Gubert (à la fondation) | entre 1149 et 1182 | Préchac, p. 60 |
| Gérarde de Castelculier | 1483 | |
| Perdrillau Jacquette | 18-01-1581 | Lardier Ste Famille, p. 640 |
| Bruque Catherine de | 1610 | Lardier Ste Famille, p. 647 |
| Daman Marie de | 1613 | Lardier Ste Famille, p. 665 |
| Roquepine Françoise | 1615 | Lardier Ste Famille, p. 665 |
| Lassus Lucresse de | 1625 | Lardier Ste Famille, p. 678 |
| Lucan Madeleine de | 1627 | Lardier Ste Famille, p. 678 |
| Lassus Lucresse de | 1630 | Lardier, p. 679 |
| Paule de Bezolles | 1674 | Monmillion, p. 253 |
| Dubernet Gabrielle | 1773 | Préchac, p. 84 |
| Rocques (sous-prieure) | 1773 | Préchac, p. 84 |
| Saubade de | 1782 | Préchac, p. 87 |
| Souhigaray | 1781 | Préchac, p. 88 |
| Dayrenx (boursière) | 1781 | Préchac, p. 88 |
| Muzotte (dépositaire) | 1781 | Préchac, p. 88 |
| Souhigaray | 28 août1788 -1790 | Préchac |
[1] PRECHAC Geneviève, Beaumont et Vopillon en Gascogne. Deux villages- Une commune, p. 26.
[2] BIENVENU Jean-Marc, Thèse, p. 275.
[3] PAVILLON, La vie du Bien-Heureux Robert d’Arbrissel, p. 571.
[4] BIENVENU Jean-Marc, Thèse, p. 312
[5] PAVILLON Balthazar, p. cit., p. 571 preuve 70.
[6] PAVILLON Balthazar, op. cit., p. 571 preuve 70.
[7] BIENVENU Jean-Marc, Thèse, p. 312.
[8] BIENVENU Jean-Marc, Thèse, p. 311.
[9] 1126-1166/1170
[10] Com. Boulaur, Cant. Saramon, Arr. Auch, Gers, Diocèse d’Auch, fondé sous l’abbatiat de Pétronille de Chemillé.
[11] PAVILLON Balthazar, La vie du Bien-Heureux Robert d’Arbrissel, p.444. Voir charte du prieuré de Vaupillon, p. 571.Le Brouilh ou Le Breuil, Cant. Jegun, Arr. Auch, Gers, diocèse d’Auch, fondé sous Pétronille de Chemillé.
[12] BIENVENU Jean-Marc, Thèse, p. 325.
[13] BIENVENU Jean-Marc, Les premiers temps de Fontevraud (1101-1189), p. 234.
[14] LARDIER Jean, Sainte Famille, p. 423.
[15] LASSURE, Les peintures murales de Vopillon, p. 171.
[16] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 61.
[17] LABORIE G., Armorial général de France et armorial de Gascogne, Revue de Gascogne, 1929, p. 139.
[18] DEGERT C.A, La désolation des églises, monastères et hôpitaux de Gascogne (1356-1378), Revue de Gascogne, Tome V, 1905.
[19] LASSURE J.M., op. cit., p. 172.
[20] DEGERT C.A, La désolation des églises, monastères et hôpitaux de Gascogne (1356-1378), Revue de Gascogne, Tome V, 1905.
[21] LAPLAGNE-BARRIS, Lauraët, Revue de Gascogne, 1902, p. 159-279.
[22] Marie de Bretagne, abbesse de 1457 à 1477.
[23] LARDIER Jean, Sainte Famille, p. 560.
[24] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 59. BSAG n° V, 1904, pp. 255-259
[25] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 69.
[26] Com. Feugarolles, Cant. Lavardac, Arr. Nérac, Lot-et-Garonne, diocèse d’Agen, puis de Condom en 1317, fondé sous Pétronille de Chemillé.
[27] NOULENS Joseph, Mémoire pour servir à Monsieur le comte Jules de Pardaillan…., La Revue d’Aquitaine, 1867, p. 182.
[28] EDOUARD abbé, Fontevrault et ses monuments, pp. 276-277.
[29] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 71-72.
[30] Religieuses de Boulaur, p. 376. Edouard, chapitre X.
[31] PREHAC Geneviève, op. cit., p. 59.
[32] LARDIER Jean, Thresor de l’Ordre de Font-Evrauld, p. 375.
[33] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 79.
[34] MONMILLION M., Note historique sur le château de Beaumont-sur-l’ Osse (Gers), Société Historique du Gers, 1927, p. 253.
[35] BOURROUSSE de LAFFOSSE Pierre, Généalogie des Maisons de Fabri et d’ Ayrenx, p. 127.
[36] LASSURE, op. cit., p. 173.
[37] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 84.
[38] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 86.
[39] PRECHAC Geneviève, op. cit., p. 87.
[40] Inventaire révolutionnaire du 17 juillet 1790.
[41] PRÉCHAC Geneviève, op. cit., p. 104.
[42] GARDERE Joseph, Histoire de Condom pendant la Révolution, Revue de Gascogne, 1898, p. 419.
[43] GARDERE Joseph, Notice des prêtres et religieux de Condom pendant la Révolution, Bulletin de la Société d’histoire et d’archéologie du Gers, 1928, pp. 263-275. Registres paroissiaux de Vopillon
[44] GARDERE Joseph, Notice des prêtres et religieux de Condom pendant la Révolution, Bulletin de la Société d’histoire et d’archéologie du Gers, 1928, pp. 263-275. État civil de Beaumont.
[45] RICHON Louis, La propriété foncière du clergé dans le Condomois avant 1789, Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, avril 1984, pp. 240-252.
[46] GARDERE Joseph, Histoire de Condom pendant la Révolution, Revue de Gascogne, 1899, pp. 230-244.
[47] GARDERE Joseph, op. cit., pp. 230-244.
[48] PRÉCHAC Geneviève, op. cit., p. 28.
[49] A.D. GERS, dossier archéologique de Beaumont-sur-L’ Osse.
[50] LASSURE, op. cit., p. 175.
[51] LASSURE, op. cit., p. 173.
LASSURE, op. cit., pp. 178 – 203.
[52] SUAU Jean-Pierre, Notes sur l’iconographie des peintures murales gothiques de l’église de Vopillon (Gers), pp. 74-82.
[53] LASSURE, op. cit., pp. 187-189..
[54] SUAU Jean-Pierre, op. cit., pp. 74-82.
[55] LASSURE, op. cit., p. 193.
[56] LASSURE, op. cit., p. 197.




